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Une épagneule raconte...
29 avril 2014

Pirx littéraire Orange (France)

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Voici les cinq finalistes du Prix Orange du Livre 2014 :        

 

Réparer les vivants de Maylis de Kerangal                               

« Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps. » Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement.     

 

La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon                               

Le roman-acrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d'Icare que de la mythologie des « dieux du stade », rend l'hommage d'une fiction inspirée à celle-là, qui, d'un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu'on réserve aux petites filles, ces petites filles de l'été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s'élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.                               

Tu n'as pas tellement changé de Marc Lambron                               

«Mon frère Philippe est mort le 17 juillet 1995, un peu avant midi, dans une chambre de l'hôpital de Villejuif. Il aurait eu trente-quatre ans une semaine plus tard. C'est le seul frère que j'ai connu, le seul que j'aurai jamais. [...] On peut retracer de l'extérieur la vie d'un autre ; mais le deuil ne renvoie qu'à soi, oblige à retrouver en soi le souvenir de ce qui fut.»    

En finir avec Eddy Bellegueule de Édouard Louis                               

En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.      

    

 

L'homme qui avait soif de Hubert Mingarelli                               

Japon, 1946, pendant l'occupation américaine. Démobilisé depuis peu, Hisao revient de la montagne avec une soif obsédante et des rêves qui le hantent. À bord du train qui doit le conduire vers la femme aimée, il commet une terrible erreur. Descendu pour boire, il voit le train repartir avec sa valise et l'oeuf de jade qu'il a prévu d'offrir à Shigeko.

 

Rappelons que ce prix met la rentrée d'hiver, en France, en valeur puisqu'il récompense une œuvre de fiction française publiée entre le 1er janvier et le 31 mars. L'heureux lauréat recevra 15000 €.

Le jury sélectionnant les finalistes est présidé depuis sa première édition par Erik Orsenna, de l'Académie française, Prix Goncourt 1988, qui vient de publier Mali ô Mali (Stock).

Du 30 avril au 21 mai, tous les internautes pourront voter pour désigner le lauréat sur le site lecteurs.com   (http://www.lecteurs.com/prix-orange-du-livre).

La cérémonie de remise officielle du Prix Orange du Livre 2014 aura lieu le 27 mai prochain.

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  • Manon Corriveau Côté, poète et auteure de littérature jeunesse, a créé ce blog afin de communiquer avec ses lecteurs. Elle signe ses articles du nom de Camille, personnage du conte "Les mémoires d'un ange poilu".
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