Ski alpin
Le ski alpin s’est développé à partir du ski de fond, lorsque la pratique de ce sport a évolué vers les pentes. Le Norvégien Sondre Norheim est considéré comme le père du ski moderne et on lui doit l’invention des skis à bord incurvés avec des fixations rigides aux talons qui permettent de négocier plus facilement les virages tout en maintenant de la vitesse sur les pistes. Le ski alpin gagna en popularité au 19e siècle, alors qu’il faisait son apparition dans d’autres régions montagneuses de l’Europe et de l’Amérique du Nord.
Le ski alpin a fait ses débuts olympiques à Garmisch-Partenkirchen en 1936 et est le deuxième sport à avoir inclus des épreuves féminines au programme des Jeux olympiques d’hiver (après le patinage artistique). Lorsqu’il a fait son entrée aux Jeux olympiques d’hiver, le ski alpin ne comprenait qu’une seule épreuve disputée aussi bien par les hommes que par les femmes; il s’agit du combiné qui comprenait les épreuves de descente et de slalom. Depuis les Jeux de St. Moritz en 1948, les courses de descente et de slalom sont organisées séparément.
(Source : http://olympique.ca/sports/ski-alpin/)
La descente est l’épreuve-reine des Jeux olympiques d’hiver. La course masculine est la toute première à l’affiche à la montagne.
La piste de Sotchi accueille aussi les épreuves de super-G, de slalom, de slalom géant et de super combiné.
La descente et le Super-G sont des compétitions où les participants peuvent atteindre une vitesse de pointe aux alentours de 100 km/h. Le skieur est disqualifié s’il rate une porte.
Les épreuves de slalom et de slalom géant sont des épreuves dites techniques dont les parcours peuvent contenir jusqu’à 65 portes chez les femmes et 75 chez les hommes. Contrairement aux épreuves de descente et de super-G, les skieurs disposent de deux essais sur deux parcours différents pour déterminer leur classement. L’addition du temps des deux descentes permet d’établir le vainqueur.
Le super-combiné couronne l’athlète mariant le mieux les qualités d’un skieur de slalom à celles d’un « skieur de vitesse ». Les participants doivent prendre part à un Super-G ou à une descente ainsi qu’à un slalom. Encore une fois, c’est l’addition des résultats des deux courses qui détermine le classement final du skieur.
(Source : http://olympiques.radio-canada.ca/nouvelles/article/ski-alpin.html)
ÉQUIPE CANADA
Les épreuves sont déjà bien avancées. Voici le premier athlète canadien à se mériter une médaille en ski alpin depuis les Jeux de Lillehammer, en 1994.
Jan Hudec - Médaille de bronze en Super-G (à égalité avec l'américain Bode Miller)
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Né à Sumperk (Czech Republic) en 1981
- Il a appris à skier lorsqu’il vivait en Allemagne; il se rendait en Autriche toutes les fins de semaine avec sa famille pour faire du ski
- Il a su qu’il ferait du ski de compétition après avoir vu son père concourir et entraîner d’autres athlètes
- Médaillé d’argent aux Championnats du monde de 2007 (descente)
- Médaillé d'or en Coupe du monde 2012 à Chamonix
- Membre fondateur des Cowboys canadiens, Jan Hudec demeure l’un des meilleurs skieurs de l’équipe nationale masculine de ski alpin, et ce, malgré de multiples interventions chirurgicales aux genoux
- Il joue de la batterie depuis qu’il a 15 ans et fait quelques fois des représentations aux courses de Coupe du monde en Europe
- Il a acheté sa première batterie avec l’argent qu’il a gagné grâce à son premier vrai emploi : il était emballeur chez Safeway.
SUGGESTIONS DE LECTURE
Les merveilleuses jumelles W., Alain M. Bergeron, Québec Amérique jeunesse, 2012
À la montagne, Germano Zullo, La Joie de Lire, 2011
Le ski alpin, John Crossingham, Bayard Canada, 2007
La classe de neige, Alain M. Bergeron, Soulières éditeur, 2006
Louis au ski, Guy Delisle, Delcourt, 2005